Titre français : 1984 (1950)

Titre original : Nineteen Eighty-Four (1949)

Auteur : George Orwell (Royaume-Uni)

Traducteur : Amélie Audiberti

Langue : française

Edition : Folio

Résumé : De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face.
BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de WINSTON... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens.
Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance.
Seule comptait la Police de la Pensée.

Mon avis : 

En le voyant par hasard à la médiathèque, je me suis dit que ce serait bête de passer à côté d'une œuvre aussi connue, alors je l'ai pris, sans savoir exactement de quoi il s'agissait. J'avais seulement entendu parler du titre en bien.

Ca s'annonce difficile de faire une chronique sans spoiler, mais je vais faire au mieux.

On se retrouve donc au cœur d'une société totalitaire basée sur la haine de l'ennemi, dont on ne sait rien. Les individus sont également ignorants du passé, de l'amour, de distraction, d'une vie normale en fin de compte. Au début, ça m'a fait penser au film Equilibrium, mais je me suis vite rendu compte qu'il y avait une différence importante. Dans ce film, ils ne ressentent aucune émotion, même pas la haine.

Je cherchais un sommaire à la fin du livre, et comme il n'y en avait pas, je suis tombée sur la dernière page du livre et j'ai malencontreusement lu la dernière phrase. Un gros spoiler! Pendant tout le récit, j'ai émis des hypothèses sur les évènements qui l'amenerait au dénouement. J'ai vite compris ce qui allait se passer. C'est dommage!

J'aime bien le personnage principal, il prend des risques mais tôt ou tard, il faut en payer les conséquences. J'ai eu mal pour lui, surtout psychologiquement. J'aime bien Julia aussi. Même si on ne l'a pas vue beaucoup, j'ai détesté Syme, dès le moment où il a ouvert la bouche, ainsi que ses idéologies linguistiques. J'ai eu un peu de mal à suivre parfois les réflexions politiques sur la société décrite.

J'ai apprécié le déroulement de l'histoire et ma lecture en général, même si la fin m'a laissée déconcertée.

Testez vos connaissances sur ce roman ici.

Lu dans le cadre du challenge # 10

Note : 16/20