• 2084 : La fin du monde

    2084 : La fin du mondeTitre français : 2084 : La fin du monde (2015)

    Auteur : Boualem Sansal (Algérie)

    Langue : française

    Edition : Gallimard

    Résumé : L’Abistan, immense empire, tire son nom du prophète Abi, «délégué» de Yölah sur terre. Son système est fondé sur l’amnésie et la soumission au dieu unique. Toute pensée personnelle est bannie, un système de surveillance omniprésent permet de connaître les idées et les actes déviants. Officiellement, le peuple unanime vit dans le bonheur de la foi sans questions.
    Le personnage central, Ati, met en doute les certitudes imposées. Il se lance dans une enquête sur l’existence d’un peuple de renégats, qui vit dans des ghettos, sans le recours de la religion…
    Boualem Sansal s’est imposé comme une des voix majeures de la littérature contemporaine. Au fil d’un récit débridé, plein d’innocence goguenarde, d’inventions cocasses ou inquiétantes, il s’inscrit dans la filiation d’Orwell pour brocarder les dérives et l’hypocrisie du radicalisme religieux qui menace les démocraties.

    Mon avis :

    J'ai voulu lire ce roman pour le prix Livraddict et aussi parce que je n'avais encore jamais lu d'auteur algérien. Mais c'est une déception.

    Le début est un peu difficile, l'environnement et le monde créé se mettent en place, beaucoup d'indications nous sont données d'un seul coup, même si l'univers s'étoffe tout au long du roman, mais ensuite c'est plutôt au compte goutte. La façon dont on découvre le protagoniste m'a plu, on comprend son parcours, on le rencontre sceptique. Il se pose des questions sur le gouvernement et le mode de vie en place. Passés les premiers chapitres, on commence à cerner le pays. J'étais vraiment intéressée, mais je n'ai pas adhéré au style, il manque des explications je pense, parce que j'ai eu parfois l'impression de sauter des passages, alors que ce n'était pas le cas, mais le résultat était le même. Du coup, je me suis perdue et j'avais trop de mal à suivre. J'ai continué jusqu'au bout pour connaître le sort de notre protagoniste, mais la fin est assez abstraite. Au final, j'ai loupé beaucoup de choses.

    Il y avait vraiment des choses à comprendre et l'auteur a voulu faire passer un message, mais c'est tellement subtil, faut lire entre les lignes, c'était trop pour moi. Surtout vers la fin, je n'ai pas du tout capté le but des machinations d'un membre du gouvernement haut-placé (j'ai oublié son nom) et ça m'a énervée plus qu'autre chose, parce que je sentais qu'un truc important m'échappait. Je pense au moins avoir compris tout ce qui tourne autour de l'année 2084.

    Avant de commencer ce roman, j'ai lu une critique qui disait que 2084 avait plus ou moins copié 1984. Il est vrai qu'on peut faire un léger rapprochement, mais sincèrement si je n'avais pas su, je crois que je n'aurais pas fait le lien entre les deux.

    Une idée de départ intéressante, mais le style m'a gênée. Dommage !

     

    Lu dans le cadre du challenge # 55

    Note : 11/20

    2084 : La fin du monde


  • Commentaires

    1
    Lundi 12 Décembre 2016 à 12:08

    Un livre dont le résumé m'intéresse beaucoup, mais de nombreux retours me refroidissent. Comme toi, beaucoup de mal à suivre, pas adhéré au style etc. Dommage, car j'adore l'idée de départ.

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