• Boudicca

    BoudiccaTitre français : Boudicca (2017)

    Auteur : Jean-Laurent Del Socorro (France)

    Langue : française

    Edition : ActuSF

    Résumé : Angleterre, an I. Après la Gaule, l’Empire romain entend se rendre maître de l’île de Bretagne. Pourtant la révolte gronde parmi les Celtes, avec à leur tête Boudicca, la chef du clan icène. Qui est cette reine qui va raser Londres et faire trembler l’empire des aigles jusqu’à Rome ? À la fois amante, mère et guerrière mais avant tout femme libre au destin tragique, Boudicca est la biographie historique et onirique de celle qui incarne aujourd’hui encore la révolte.

     

     

    Mon avis :

    J'étais assez curieuse de découvrir cette reine icène dont je ne connaissais même pas l'existence avant d'aller voir au-delà de cette couverture attrayante.

    L'auteur s'est basé sur des événements réels et a romancé la vie de Boudicca. Cela commence à sa naissance et finit à sa mort. Le récit est à la première personne du singulier, racontée par l'intéressée. L'écriture est vraiment bien, c'est simple et agréable. En revanche, quelques fautes sont passées à travers le filtre des correcteurs, rien de bien méchant. On ne peut pas parler d'intrigue à proprement parler puisque c'est une biographie – même fictive – cependant on sent bien à travers les paroles de Boudicca, que le fil conducteur du livre – et de sa vie par la même occasion – repose sur l'indépendance. Au début, les clans se battaient entre eux pour le territoire, mais les enjeux sont devenus bien plus importants lorsque les Romains ont débarqué. Non seulement, ils leur imposaient des taxes et leurs dieux, mais en plus la place de leurs femmes était à la maison et certainement pas à prendre des décisions et à diriger. Voir sa culture celte décroître au profit de celle des Romains était un vrai coup dur et c'est pour ses valeurs aussi que la reine Icène prenait les armes.

    Boudicca est une guerrière dans l'âme. Dès le plus jeune âge, elle a souhaité apprendre le maniement des armes, je pense que c'était aussi une façon de se rapprocher de son père, qui ne s'occupait pas vraiment d'elle. Elle ne protégeait pas seulement sa place, mais aussi tout son peuple, qui était plus important que sa propre vie ou sa vie familiale. Pratsutagos désirait aussi œuvrer pour son peuple, mais pas de la même façon. Il préférait maintenir la paix, mais comprenait très bien le besoin d'en découdre de sa femme et ne l'a jamais empêchée de faire quoi que ce soit. J'ai également apprécié les personnages secondaires comme Tanki, Jousse et la guerrière aux trois époux.

    Une lecture instructive et agréable à lire !

     

    Lu dans le cadre des challenges # 35# 68 et # 75

    Note : 16/20

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