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Dis-lui que je l'attends
Titre français : Dis-lui que je l'attends (2014)
Titre original : Sono toki wa kare ni yoroshiku (2013)
Auteur : Takuji Ichikawa (Japon)
Traducteur : Mathilde Bouhon
Langue : française
Edition : Flammarion
Résumé : Satoshi, bientôt trentenaire, est propriétaire d'une boutique de plantes aquatiques. Il peine à trouver le grand amour et reste hanté par le souvenir de ses deux amis d'enfance qu'il n'a pas revus depuis quinze ans.
Un jour, une actrice et mannequin reconnue sonne à la porte : elle cherche un petit boulot et un toit pour la nuit. Satoshi est troublé : pourquoi cette jeune femme s'intéresse-t-elle à lui ? Et pourquoi ne la voit-il jamais dormir ? Quels secrets la belle peut-elle bien cacher ?Mon avis :
Pour découvrir un peu plus l'Asie, je me suis laissée attirer par ce titre.
Satoshi a bientôt 30 ans, il est toujours célibataire, mais il adore son travail. Il vit dans une routine jusqu'à ce qu'il trouve au pied de chez lui une actrice qui cherche du boulot.
En lisant, ça m'a un peu fait penser à un autre roman japonais que j'ai lu. Ils ont une façon étrange de retranscrire les relations, des dialogues qui ne font pas naturels, qui n'ont pas l'air spontané. Du coup, je commence à me poser des questions à propos de la perception des Japonais sur les relations humaines. Surtout que Satoshi est décrit comme étant timide, raison pour laquelle il ne rencontre que peu de femmes, alors que son comportement ne le laisse pas du tout penser ; il est peut-être un peu maladroit, mais timide, j'ai du mal à le croire. Au contraire, Suzuné est très expansive, trop parfois même, car elle s'adresse à lui comme s'ils se connaissaient depuis des lustres, alors qu'elle a débarqué la veille. Sinon, l'histoire de Yuji m'a touché, lui qui voit de la beauté dans les déchets. Et le récit parle aussi brièvement des couples qui deviennent parents tardivement.
Autrement, le style est simple, ça se lit bien. Mais la mise en place est un peu confuse, on alterne présent et passé, il faut trouver ses marques, ensuite c'est bon. C'est donc plutôt le déroulement de l'intrigue qui m'a déroutée ; plusieurs mystères entourent le personnage de Suzuné, l'un était facile à deviner, mais l'autre était assez étrange. Par contre, le dernier chapitre que l'on peut considérer comme un épilogue m'a bien plu, le titre prend tout son sens, on peut même dire que ça finit en beauté.
Donc pour l'instant, j'ai quand même un peu de mal avec la littérature japonaise, mais je ne m'avoue pas vaincue et je retenterai l'expérience avec d'autres auteurs.
Lu dans le cadre des challenges # 52 et # 59
Note : 14/20
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