Titre français : Le briseur d'âmes (2012)

Titre original : Der Seelenbrecher (2008)

Auteur : Sebastian Fitzek (Allemagne)

Langue : allemande

Edition : Knaur

Résumé : Un psychopathe sévit dans les environs de Berlin. Lorsque la police retrouve ses victimes, ces dernières sont vivantes, mais prostrées dans un état végétatif, psychologiquement anéanties, comme privées de conscience… D’où le surnom que lui a donné la presse : le briseur d’âmes. 
Caspar, un amnésique d’une quarantaine d’années interné dans une clinique psychiatrique de luxe, n’aurait jamais imaginé croiser le chemin de ce psychopathe. Et pourtant, en cette veille de Noël, alors qu’au-dehors une tempête de neige fait rage, lui, le personnel médical et quelques patients se retrouvent enfermés dans la clinique, coupés du monde… avec le briseur d’âmes. Et, cette fois, il tue !

Mon avis : 

J'étais curieuse de découvrir cet auteur, je tenais à le lire en version originale comme l'auteur est allemand. Mais j'avais un petit peur de passer à côté. En effet, c'est mon premier thriller dans cette langue et dans ce genre, les indices se cachent derrière les mots.

Caspar est à la clinique de Teufelsberg depuis plusieurs jours lorsque survient une tempête de neige à la veille de Noël. Les patients comme les médecins sont donc coincés à l'intérieur, qui plus est avec le tristement célèbre "briseur d'âmes".

Le début de ma lecture a été un peu difficile, à la fois pour m'adapter à la langue et parce que j'ai repéré une erreur dans la numérotation des pages. Cependant, fait étrange, lorsque le dossier fait référence à une page précédente, ça correspond bien. Heureusement, tout était là et, plus important, c'était dans l'ordre. En tous cas, j'ai compris l'histoire donc je suppose que le texte était complet.

Bref ! Concernant le livre, ma préférence porte sur l'ambiance. Doublement enfermés dans cette clinique, les personnages se rassemblent et craignent les espaces vides. Le bâtiment devient le terrain de jeu d'un pseudo-tueur (il ne tue pas vraiment ses victimes, mais la mort peut être une conséquence de leur état), et l'atmosphère devient pesante et oppressante. A chaque mouvement, on se demande s'il n'attend pas au tournant. Un par un les personnages se perdent en eux-mêmes suite à une rencontre avec le briseur d'âmes. L'ignorance quant à la cause de l'état des victimes rajoute à l'anxiété.

Caspar est un personnage intéressant, on se doute bien qu'il est au centre de l'histoire, sinon il ne serait pas le protagoniste. Caspar est amnésique, en même temps que des réminiscences lui parviennent, l'arrière-plan se tisse. Dans les avis que j'ai lus, les lecteurs semblaient avoir deviné facilement. Ce n'est pas mon cas, j'ai compris au dernier moment, avant que la vérité n'éclate ; probablement parce que j'étais concentrée sur la compréhension du texte. Pourtant, j'ai essayé d'y réfléchir quand je posais mon livre, je relisais plusieurs fois certains passages pour tout remettre dans l'ordre et m'assurer d'avoir saisi. J'ai donc été surprise de la révélation.

En revanche, je n'ai pas accroché avec la partie présente. En effet, le livre se présente en deux narrations : une au moment des faits, qui m'a bien plu donc, et l'autre beaucoup plus tard qui revient sur les événements. Mais en fait, pour un thriller j'ai trouvé cette fin pas vraiment en adéquation avec le reste.

Une bonne ambiance mais une fin trop facile !

Lu dans le cadre des challenges # 26, # 28 et # 96

Note : 15/20