• Le philosophe - Chapitre 1

    Je partage ici un texte écrit par un membre de ma famille. Ce texte lui appartient, vous ne pouvez le reproduire en vous l'appropriant. Si vous souhaitez partager ce texte, mentionnez mon blog comme la source avec un lien.

     

    Il s'agit d'une histoire fantastique. Résumé : 

    Kensley, un étudiant à l'université et grand génie, va devoir sauver la race humaine d'une bombe que les Exterminateurs projettent de lancer sur la planète. Il sera aidé de ses deux amis : Maxence, un jeune qui ne manque pas l'occasion de blaguer, et Cristal, grande archère et protectrice.

    Voici le lien Wattpad également : https://www.wattpad.com/story/81953637-le-philosophe_tome-1-exh-n2

    ← Prologue

     

    Treize ans plus tard...

    Ce jour-là commençait une nouvelle année. « Une année de terminée, une nouvelle de commencée, se dit Kensley en entrant dans le hall de l'université. On ne fait que ça... ». Il était très intelligent, mais il n'arrivait toujours pas à se faire à l'idée, qu'à seize ans, il était déjà en seconde année d'université.

    Son meilleur ami, Maxence, arriva en lui entourant les épaules par derrière.

    - Alors, commença-t-il, tout joyeux, prêt pour cette nouvelle année ?

    - Oui, affirma l'adolescent en lâchant un sourire aussi joyeux que celui de son ami.

    Kensley avait connu Maxence au début de sa première année. Étant beaucoup plus jeune que les autres étudiants, il avait besoin de quelqu'un à qui faire confiance et qui le rassure pour ne pas trop stresser dans cette cour des grands. En échange, le jeune étudiant aidait son nouvel ami pour le travail, puisqu'ils avaient choisi la même filière. Contrairement aux autres garçons du groupe, Maxence était très sympathique et offrait le plus grand respect à son confrère qu'il admirait pour son incroyable intelligence.

    Encore cette année, les deux amis étaient dans le même groupe. Ayant reçu leur emploi du temps quelques jours avant la rentrée, ils se dirigèrent sans plus attendre vers leur salle de cours.

    La salle était grande et il y avait un immense escalier à quelques pas de l'entrée mais qui occupait tout le fond de la pièce. Sur chaque hautes marches, l'adolescent avait compté une dizaine de tables qui n'étaient que très peu espacées. Le bureau du professeur – qui n'était pas encore arrivé – se situait non loin de la porte. Il était surélevé, sur une balustrade, et derrière, sur le mur, était accroché un tableau noir qui avait sûrement été nettoyé la veille pour enlever la poussière qui s'y était installée durant les vacances.

    Kensley et Maxence prirent place au deuxième étage du grand escalier et sortirent leurs affaires. Ce premier feuilleta son livre en attendant le maître de conférence. Il jetait de temps en temps un coup d’œil vers la porte pour voir s'il arrivait.

    Soudain, il aperçut une fille qui ne semblait pas plus âgée que les autres étudiants. Il ne lui donnait pas plus de dix huit ans, même s'il savait que les filles jeunes adultes faisaient le plus souvent tout pour paraître plus jeune. Il l'observa plus attentivement. Il la trouvait plutôt jolie, plus que toutes les autres étudiantes d'ailleurs. Ses cheveux noirs, qui semblaient doux et lisses, étaient coiffés en tresse qu'elle avait ramenée sur le côté. Elle portait son sac sur les deux épaules, ce qui lui donnait un air de lycéenne. Son short et son débardeur très courts dévoilaient ses belles et longues jambes et son nombril qui portait un piercing.

    Elle monta les marches et passa à côté de la table de Kensley qui avait – tout comme son ami - pris la place la plus près des escaliers, et la suivait des yeux. L'étudiante lui sourit et s'installa un étage plus haut.

    Maxence donna un léger coup de coude à son voisin qui tourna la tête, laissant ses rêves de côté.

    - Un coup de foudre dès le premier jour ? se moqua le garçon le plus âgé qui avait bien vu que le regard de son ami était bloqué sur la fille qui venait d'entrer.

    Le cadet se sentit rougir. C'était la première fois que ça lui arrivait. Jamais, auparavant, il n'avait pensé à se rapprocher d'une fille avec qui il aurait pu lier une amitié. Mais il espérait bien pouvoir le faire avec cette adolescente qu'il trouvait si jolie.

    Enfin, après de longues minutes d'attente, les étudiants virent l'instructeur entrer. Dès qu'il eut mit un pied dans la classe, Kensley cilla. C'était le professeur qu'il avait eu l'année précédente : Monsieur Bavochin.

    Le maître de classe déposa sa sacoche aux pieds de la chaise de son bureau sans se presser. Il en sortit une trousse, de laquelle il retira une craie pour écrire sur le tableau. Il inscrivit, d'un geste lent et patient – comme à son habitude -, une longue équation et se retourna pour faire face à ses élèves en déposant la craie délicatement sur son bureau.

    - Vous avez trois quarts d'heure, informa le professeur au groupe d'étudiants.

    Puis il s'assit, tout en les observant, un à un, comme s'il voulait imprimer tous ces visages dans sa mémoire.

    Maxence ouvrit son livre pour se remettre en tête quelques leçons mais fut interrompu par la voix de l'instructeur.

    - Ah, j'oubliais. Interdiction aux livres. Ceci est une petite interrogation pour confirmer votre présence dans le groupe.

    Le jeune adulte referma aussitôt son livre en murmurant un juron puis s'adressa à son voisin.

    - J'ai oublié mes leçons.

    Kensley était sur le point de parler lorsque le professeur prit une fois de plus la parole.

    - Jeune homme, appela-t-il en désignant Maxence qu'il fixait des yeux derrière ses lunettes basses sur son nez. Vous n'avez pas besoin de parcourir le livre ni de demander la réponse à votre ami. Si vous avez choisi la filière des mathématiques au lycée, vous savez résoudre des équations depuis la troisième. Alors je vous prierais de vous mettre au travail.

    L'étudiant plongea donc sa tête dans la feuille sur laquelle il avait écrit l'égalité du tableau. En lisant les calculs qui contenaient des lettres un peu partout, il se rendit compte que les quelques mois de congé, qu'il avait passés allongé à la plage et en regardant les filles passer, lui avaient « ramolli le cerveau ». Il se promit alors de bien réviser tous les soirs jusqu'à ce que le sommeil prenne le dessus.

    Après ces trois quarts d'heure à résoudre une égalité à laquelle la majorité des jeunes gens ne comprenait presque rien, ces derniers durent faire des exercices de révision. Sur sa chaise, Maxence ne cessait pas de gigoter, ne sachant pas quoi mettre sur sa copie puisqu'il avait tout oublié pendant les grandes vacances. Il réussit tout de même à compléter des choses – les plus faciles pour lui – et parvint à se détendre un peu.

    Quant à lui, Kensley avait tout rempli et terminé bien avant les autres, ayant un cerveau plus performant. Il attendit la fin du cours et, quand le professeur informa à ses disciples qu'ils pouvaient partir, l'adolescent fut le premier à rendre sa copie, suivi de près par la jeune fille aux beaux cheveux noirs.

    Maxence sortit en dernier. Après avoir relu plusieurs fois sa fiche pour essayer de la remplir au maximum, il abandonna son travail et rejoignit son jeune ami qui s'était adossé au mur et parcourait son emploi du temps des yeux.

    - Alors ? demanda le cadet sans lever les yeux.

    - Alors ? répéta l'aîné. Alors je me demande comment tu fais.

    L'adolescent dirigea son regard vers lui.

    - Nous ne sommes pas tous faits de la même manière, dit-il, un sourire sur les lèvres. Certains sont plus intelligents que d'autres et je fais partie de ces « certains ».

    - Donc, je suis bête, conclut l'autre en dévisageant son meilleur ami. C'est ça ?

    - Je n'ai pas dit ça !

    - De toute façon, je n'aurai même pas la moyenne et je ne pourrais pas rester dans le groupe, s'attrista le jeune homme roux en baissant les yeux. Tout ça parce que j'ai tout oublié pendant les vacances.

    - Mais non, tu auras une bonne note, le convainquit l'intello, ne t'en fais pas.

    Pour refaire monter le moral à son ami, Kensley l'emmena faire une partie de billard dans le bar qui était en face du bâtiment universitaire. Comme ils avaient deux heures de libres, les deux étudiants décidèrent d'en profiter.

     

    A suivre ... 

    Chapitre 2 →


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