• Le philosophe - Chapitre 2

    Je partage ici un texte écrit par un membre de ma famille. Ce texte lui appartient, vous ne pouvez le reproduire en vous l'appropriant. Si vous souhaitez partager ce texte, mentionnez mon blog comme la source avec un lien.

     

    Il s'agit d'une histoire fantastique. Résumé : 

    Kensley, un étudiant à l'université et grand génie, va devoir sauver la race humaine d'une bombe que les Exterminateurs projettent de lancer sur la planète. Il sera aidé de ses deux amis : Maxence, un jeune qui ne manque pas l'occasion de blaguer, et Cristal, grande archère et protectrice.

    Voici le lien Wattpad également : https://www.wattpad.com/story/81953637-le-philosophe_tome-1-exh-n2

     ← Chapitre 1

     

    Cela faisait maintenant plus de deux semaines que les cours avaient repris. Kensley était tout à fait à l'aise durant le début de cette deuxième année, contrairement à Maxence qui ne comprenait que la moitié des leçons.

    - Pourquoi est-ce toujours plus compliqué chaque année ? pleurnicha le jeune adulte en faisant la grimace.

    - C'est fait exprès, Maxence. Sinon comment veux-tu faire pour devenir ingénieur ?

    Kensley n'avait pas tout à fait tort, pensa Maxence.

    - Bon, on reprend, ordonna l'adolescent.

    Les deux étudiants étaient en train de réviser dans la chambre du jeune garçon. Même si Maxence avait réussi le premier test de l'année et qu'il pouvait rester dans le groupe, il devait tout de même remonter ses notes pour ne pas redoubler. Cela lui demandait beaucoup d'efforts car il préférait jouer à des jeux sur son ordinateur que de relire et relire ses leçons. Pourtant, le premier jour il s'était promis de passer des soirées entières devant ses fiches, et jusqu'au milieu de la nuit s'il le fallait. Mais ce jeune homme n'était pas doué pour tenir des promesses. Que ce soient les siennes ou celles des autres. Kensley l'aidait donc à comprendre le plus de choses que l'aîné pouvait encaisser et retenir.

    Le jeune adulte repartit chez lui un peu avant l'heure du dîner, exténué après ces quelques heures de révision. L'adolescent mangea donc avec ses parents puis alla se coucher.

     

    Le lendemain, Maxence attendait son ami devant la bibliothèque universitaire, épiant tous les gens qui passaient devant lui. Il n'aimait peut être pas étudier, mais en revanche, il adorait observer les passants quand il s'ennuyait. C'était son petit passe-temps.

    Enfin, il aperçut son confrère qui, lui semblait-il, n'avait pas très bonne mine.

    - Ça va ? demanda-t-il. On dirait que tu as mal dormi.

    - Pas mal, répliqua le jeune, la tête basse. Horriblement. J'ai fait un cauchemar et je n'ai pas pu me rendormir.

    En effet, l'aîné aperçut que son ami avait des cernes sous les yeux. De loin, ça ne se remarquait pas, mais de près, on voyait bien qu'il avait passé une mauvaise nuit.

    Les deux étudiants se dirigèrent vers leur salle de cours. Ils commençaient leur journée par mathématiques avec monsieur Bavochin.

    Contrairement aux autres jours où il était d'apparence neutre, le professeur avait l'air d'être de mauvaise humeur. Il écrivit au tableau une égalité avec vivacité sans s'appliquer, alors que d'habitude, il écrivait lentement et avec grâce. Il appuyait tellement sur la craie que ça la faisait crisser. Curieusement, Maxence vit que son jeune ami avait posé les mains sur ses oreilles comme pour les protéger du bruit. Pourtant la grincement de la craie blanche n'était pas si fort que ça. Heureusement, l'instructeur finit rapidement d'inscrire l'équation et Kensley eut un effet d'apaisement. Monsieur Bavochin se retourna brusquement, posa les poings sur son bureau et ordonna sévèrement à ses disciples :

    - Sortez une copie et résolvez cette équation, dans le silence.

    Tous les étudiants s'exécutèrent, Maxence en premier puisqu'il qui n’aimait pas recevoir les foudres sur lui. Kensley mit un peu de temps à réagir, ressentant encore la douleur du crissement de craie dans ses oreilles. Sur le point de recopier l'égalité, il leva les yeux sur le tableau. Mais, en parcourant l'écriture du professeur du regard, il s'aperçut que ce n'était pas une langue mathématique. Les lettres qui étaient notées n'étaient pas des lettres françaises. Elles avaient une forme étrange et le jeune ne reconnut pas ces signes incompréhensibles. Il s’apprêta à informer l'instructeur mais se retint de lever la main quand il vit que les caractères changèrent de forme et redevinrent une langue mathématique. L'étudiant commença donc à rédiger sur sa feuille, se posant des questions.

     

    Enfin, les cours se terminèrent. Ce fut un soulagement pour les deux amis qui avaient eu une rude journée. Ils sortirent sur la place, devant l'université et le plus jeune s'assit sur un banc tandis que Maxence prit place par terre - il détestait s’asseoir sur les bancs publics. Il observa son ami avec inquiétude.

    - Tu te sens bien depuis ce matin ? questionna-t-il.

    L'adolescent le regarda, plutôt surpris. Le jeune adulte le dévisagea, insistant pour que Kensley lui dît / dise ce qu'il se passait depuis le début de la matinée. Au bout de quelques secondes, ce dernier céda.

    - Je ne sais pas ce qu'il se passe, commença-t-il, mais il m'arrive des choses bizarres.

    - Quelles choses ?

    Le cadet hésita.

    - Eh bien, déjà, il y a eu cet horrible cauchemar cette nuit. Je ne pourrais te dire exactement ce qu'il y avait ; tout était flou. Ensuite, quand le professeur a écrit au tableau, la craie a grincé et ça m'a fait mal aux oreilles. Pourtant, ni toi ni les autres n'avez réagi. Puis il y a eu l'équation. Quand je l'ai regardée, c'était une autre langue, impossible à comprendre, qui était écrite. Mais après, c'est redevenu une langue mathématique.

    Maxence le regardait d'un air hébété.

    - C'est la journée des blagues aujourd'hui ?

    - Non, je t'assure, répliqua Kensley. Ça m'est vraiment arrivé.

    Le jeune adulte se dandina et reprit d'un air sérieux :

    - Tu sais que les choses comme ça n'arrivent que dans les films ou les livres ?

    - Je le croyais aussi.

    Les deux amis se regardaient, ne sachant pas quoi faire.

    - Tu as peut-être des hallucinations, conclut Maxence. Il fait chaud ces temps-ci, c'en est peut-être la cause.

    L'adolescent acquiesça cette supposition. Mais en réfléchissant, il se demandait si la chaleur pouvait amplifier les sons. Mais c'était tout bonnement improbable. Alors comment était-il possible qu'il ait entendu le crissement de la craie alors que personne d'autre dans la salle n'avait réagi ? Kensley décida de laisser ces événements de côté avant de se casser encore plus la tête.

     

    A suivre ...

    Chapitre 3 →


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :