Saga : Malédiction (2019)

Tome : 6

Autrices : Cherylin A. Nash et Lou Jazz (France)

Langue : française

Edition : Homoromance

Résumé : En proie aux angoisses de l’enlèvement, ou en colère à son sujet, la meute de Rhya est ébranlée par la disparition des membres de la famille. Par ailleurs, les agissements de la Confrérie menacent bien plus que la famille Mahigan et Loyac. Le destin rappelle les deux mythiques clans de Cheastwood à leur devoir, mais surtout à collaborer. Les sorciers Loyac vont-ils se retrouver ? La famille de Rhya et Delwyn s’agrandira-t-elle ? Quel destin va s’offrir à la meute après ce traumatisme ?

Attention divulgâcheurs si vous n'avez pas lu les tomes précédents

Mon avis : 

Pour cette fin, j'attendais autre chose, mais au moins l'on peut dire que tout est bien qui finit bien.

Prête à tout pour retrouver Delwyn, Rhya laisse libre à court à sa colère. Une fois réunies, il sera toujours temps d'assumer et de surmonter ses erreurs.

Le récit continue sur la lancée du tome précédent. L'Alpha n'a aucune stratégie autre que foncer dans le tas et tout le monde semble s'accommoder de son comportement, justifié par la situation. Et bien moi, je n'ai pas compris. Tout le monde lui pardonne ses actes, elle la première. Même quand la meute est à nouveau au complet, elle ne se penche que peu sur la question. Elle mentionne sa cruauté à sa femme, mais n'approfondit pas plus, il n'y a pas de vraie remise en question. Cela reflète l'ensemble du livre et manque de complexité. Une fois débusquée, la menace est rapidement paralysée. Pareil avec la société qui gère l'organisation des clans de sorcières ; je m'attendais à des discussions qui seraient négociées par les aînés. Au final, la rencontre se solde par une brève visite et une offre de paix, et des réflexions personnelles vite balayées.

Autant dire que je suis déçue, parce que j'avais beaucoup aimé le premier tome, le potentiel était là, mais n'est pas creusé. La jeune fille sensée et preneuse de conseils pense avoir visiblement assis son autorité et ses parents, grands-parents, oncles et tantes s'effacent peu à peu du paysage, bien que l'on sente planer la désapprobation paternelle par moments. Si j'ai apprécié l'approche sociale et les liens d'amitié et amoureux (même si là aussi, tout est facile), j'espérais plus de compréhension de la part de Rhya, quant aux erreurs passées, d'autant plus si l'on considère ses propres actions (je pense à leur cousin qui a tout simplement été banni de la famille).

Quel dommage de n'être resté qu'en surface !