• Moi, Malala

    Moi, MalalaTitre français : Moi, Malala (2013)

    Titre original : I am Malala (2013)

    Auteure : Malala Yousafzaï (Pakistan)

    Traducteur : Pascal Loubet

    Langue : française

    Edition : Le livre de poche

    Résumé : Lorsque les talibans ont pris le contrôle de la vallée du Swat, au Pakistan, une toute jeune fille a élevé la voix. Refusant l’ignorance à laquelle la condamnait le fanatisme, Malala Yousafzai résolut de se battrre pour continuer d’aller à l’école. Son courage faillit lui coûter la vie.
    Le 9 octobre 2012, alors qu’elle n’avait que quinze ans, elle fut grièvement blessée par un taliban dans un car scolaire. Cet attentat censé la faire taire n’a que renforcé sa conviction dans son combat, entamé dans sa vallée natale pour la conduire jusque dans l’enceinte des Nations unies. À seize ans à peine, Malala Yousafzai est la nouvelle incarnation mondiale de la protestation pacifique et la plus jeune candidate de l’histoire au prix Nobel de la paix.
    Moi, Malala est le récit bouleversant d’une famille exilée à cause du terrorisme ; d’un père qui envers et contre tout a fondé des écoles ; de parents courageux qui, dans une société où les garçons sont rois, ont manifesté un amour immense à leur fille et l’ont encouragée à s’instruire, à écrire, à dénoncer l’insoutenable et à exiger, pour toutes et tous, l’accès au savoir.

    Mon avis :

    Je lorgnais sur ce livre depuis longtemps. Je ne sais pas trop ce qui m'a décidée à l'emprunter enfin ; ce qui est sûr, c'est qu'il était grand temps, parce que cette autobiographie est formidable.

    Depuis toute petite, Malala a toujours aimé découvrir et apprendre de nouvelles choses. Et dès la primaire, elle commence à son niveau à militer pour le droit à l'instruction des enfants et plus particulièrement des filles. Sa prise de position au grand jour ne plaît pas à tout le monde et à 15 ans, elle est victime d'un attentat. Le prologue s'ouvre sur ce fameux jour.

    Je suis vraiment admirative de Malala – qui est maintenant une jeune femme – qui très jeune s'est battue pour son droit à l'éducation. Pour nous Occidentales, ça coule tellement de source, on ne se rend pas compte de la chance qu'on a et on se plaint souvent de l'école et des devoirs.

    Bien qu'elle vive dans un pays où être une femme est loin d'être facile, Malala a eu de la chance. Elle vient d'une bonne famille – pas dans le sens riche. Son père est très instruit, le projet de sa vie a été la construction d'une école. Il n'a jamais restraint sa fille dans son apprentissage et dans la vie en général sous prétexte que c'était une fille ; au contraire il l'a soutenue à chaque étape, quand elle a commencé à faire des interviews, qu'elle a écrit des articles sur sa vie de tous les jours en tant que jeune écolière dans une zone très prisée des talibans. En fait, la relation entre Malala et son père est très forte. Ils luttent pour les mêmes droits, chacun en mesure de son âge et de ses moyens. Bien qu'illettrée, la mère de Malala est une femme et une mère prête à tout pour sa famille. Ses parents ont fait un mariage d'amour. Donc, Malala part quand même avec de bons bagages. Combiné avec sa force et son courage, le résultat est éclatant.

    Malala n'avait que 16 ans lorsqu'elle a écrit ce roman et son jeune âge se ressent. C'est très simple, parfois enfantin, mais ça rend aussi cette lecture très accessible. Elle partage non seulement les événements qui ont jalonné sa vie, mais aussi ses pensées : ses peurs, ses joies … Au début, j'ai eu un peu de mal à suivre le cheminement du livre. Je trouvais que ça ne correspondait pas trop à une logique chronologique. Simplement, elle raconte en fonction des événements, qui s'enchaînent les uns les autres. Outre la vie de l'auteure, ce roman est très intéressant parce qu'il raconte la réalité au Pakistan et surtout dans le Swat. On découvre un pays, une région, un peuple (les Pachtounes) ! A travers ces mots, nous sommes aussi témoins de l'arrivée des talibans, des changements qui en découlent et surtout de ce que cela signifie pour les civils pakistanais. On est bien chez nous en Occident, mais on ne pense jamais aux conséquences du 11 septembre 2001 pour ces gens qui avaient aussi leur vie. Ce n'est peut-être pas facile de vivre là-bas, il n'empêche que cela reste leur pays natal.

    Le chemin parcouru par une fille du fin fond du Swat est incroyable. Excellent !

     

    Lu dans le cadre des challenges # 72# 73# 74 et # 76

    Note : 19/20

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