Mon avis :
Au club lecture de ma médiathèque, plusieurs lecteurs ont eu un coup de cœur pour ce roman. Ca m'a rendu curieuse.
D'habitude, je fais un petit résumé rapide moi-même, mais après plusieurs tentatives insatisfaisantes j'ai renoncé. Pour cette fois, je vous laisse vous référer au résumé éditeur ci-dessus.
C'est un peu dur de donner mon avis sur les personnages sans spoiler, donc je vais me contenter de dire que l'auteure leur a conféré à chacun un rôle bien défini. Malte est un petit garçon adorable qui essaie tant bien que mal de trouver sa place à la crèche auprès de ses camarades. Mais ce n'est pas toujours facile : avec l'école qui attend de lui un comportement opposé à ce qu'il se passe chez lui, il ne sait plus où donner de la tête. La seule chose dont il est sûr, c'est quoi faire pour que maman soit heureuse – ou tout du moins pas énervée ni triste.
C'est la première fois que je lis sur un tel sujet, et ce n'était pas toujours facile. Mais je vous rassure, il n'y a aucune scène de passage à l'acte et on n'assiste à rien de vraiment affreux. J'avais demandé à mes bibliothécaires avant, autrement je ne l'aurais pas lu. Par contre, les pensées de ce pervers sont vraiment dérangeantes, la façon dont il cherche à se justifier, dont il agit auprès de l'enfant pour s'assurer qu'il ne parle pas. C'est dégoûtant. Le mystère autour du témoin est vraiment bien entretenu. Et la grande question : qui est-ce ? Eh bien, la révélation de son identité ne m'a pas déçue le moins du monde. Cependant, l'auteure s'est peut-être un peu trop éloignée du sujet à un moment donné, mais revient ensuite au point qui nous intéresse. Impossible de le lâcher, on ne peut pas abandonner Malte à son sort, on a besoin de connaître la fin. Et plus on s'en rapproche, plus la tension monte.
En bref, il s'agit là d'un sujet vraiment délicat, mais l'auteure s'en sort bien, et j'ai apprécié ma lecture, surtout la fin.
Lu dans le cadre des challenges # 48, # 49 et # 53
Note : 17/20