Mon avis :
J'ai beaucoup entendu parler de ce livre avec des avis mitigés. Mais l'auteur étant originaire du Liban, j'avais quand même envie de le découvrir.
Aaliya a 72 ans, elle vit seule dans un appartement rempli de livres. Ancienne libraire, elle passe son temps entre lecture et traduction.
Malheureusement, pour moi c'est également une lecture mitigée. Le personnage d'Aaliya n'a pas réussi à me toucher. C'est vrai que c'est une femme totalement différente des autres Libanaises, qui ne correspond pas aux codes. Après le départ de son mari, elle est restée à vivre seule. Ses contacts avec sa famille sont rares et généralement conflictuels. Elle n'est pas très sociable. Elle n'a eu que deux amis qui sont tous les deux absents de sa vie maintenant. On fait tout un mystère autour de Hannah, mais quand on apprend la vérité, je me suis demandé ce que c'était censé apporter à l'histoire. Ahmad m'a semblé plus intéressant. Ses voisines font un peu cliché, mais elles sont sympathiques et ont le mérite de sortir un peu Aaliya de son univers.
Le style est simple et agréable, mais en fait j'ai trouvé que ce n'était pas en adéquation avec l'histoire qu'il raconte. J'ai ressenti comme un décalage entre les deux, je ne sais pas trop comment l'expliquer. L'intrigue, c'est simplement la vie d'Aaliya avec des flash-back pour comprendre comment elle en est arrivée là. Mais lorsque j'ai atteint le bout du livre, je n'ai pas compris le but, même si l'espoir était présent. Pour aborder le côté positif quand même, c'est le genre de livres qui nous pousse à découvrir de nouveaux auteurs, à se sensibiliser à l'art en général. L'auteur nous transmet sa passion, c'est un éloge à la littérature et à la traduction, à la culture. Et puis c'était agréable de déambuler dans une ville que je ne connais pas.
C'est une escale plutôt ratée bien que certains éléments du livre restent intéressants.
Lu dans le cadre des challenges # 73, # 74 et # 80
Note : 12/20