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Une poigne de fer

Mon avis :

J'ai acheté ce bouquin l'an dernier, j'avais placé la barre assez haute, la déception n'en est que plus grande.

Damian est photographe, son nouveau projet consiste à réaliser le catalogue d'un fabricant de jouets sexuels. Dès le premier jour, le mannequin lui fait défaut et il demande à son assistant, certes maladroit, mais charmant par ailleurs, de jouer le modèle afin de se faire déjà une idée de la mise en scène. Nicholas accepte et se retrouve troublé. Ce qui n'échappe pas à Ashley, responsable de la collection, qui décide de jouer les cupidons.

Au début chacun est à sa place : Damian photographie, Ashley encadre, Nicholas apporte le café et les pâtisseries. Mais alors dès que ça commence à bouger, tout va trop vite. Nicholas qui n'a jamais été avec un homme de sa vie et encore moins expérimenté les jeux SM accepte en moins de deux de se soumettre à son patron, qu'il connaît à peine, en toute confiance, et il agit sans hésitation. Autrement dit, on se passe de crédibilité. Je n'ai pas cru une seconde à leur relation, sexuelle passe encore, mais amoureuse, je me demande bien à quel moment ils ont pu construire des sentiments et une relation dessus. Tout est concentré sur ces séances photos et les scènes hot. Les femmes sont quasiment absentes et la seule qui arrive à les atteindre n'est pas sous son meilleur jour.

Soit, ils sont mignons, c'est chaud bouillant. On peut apprécier les scènes quand on oublie tout le reste. En revanche, leur vie personnelle est mise de côté. La famille de Damian tombe comme un cheveu sur la soupe et est remisée au placard aussi vite qu'elle en est sortie. Nicholas est étudiant, quand étudie-t-il ? Apparemment, il n'a pas d'amis non plus. Il y avait de quoi creuser sur sa famille, son passé et sa présence à Londres, mais là aussi l'auteure se contente du minimum. Je ne parle pas de la relation secondaire d'Ashley : celui qui deviendra son compagnon le trouvait limite malade et répugnant au début du fait de son penchant BDSM, et au final on le retrouve encore plus soumis que Nick. La cerise sur le gâteau, c'est la venue du Big Boss.

Après je n'ai pas détesté au point d'abandonner, je l'ai lu jusqu'au bout sans problème. L'écriture est ordinaire, le livre est court, ça se lit vite. J'ai surtout levé les yeux au ciel, et parfois c'était tellement ridicule que j'ai rigolé. Heureusement, la couverture vaut le coup d'œil.

Loin du succès attendu, je laisserai malgré tout une seconde chance à l'auteure puisque j'ai un autre roman d'elle qui sommeille dans ma PAL.

 

Lu dans le cadre du challenge # 100

Note : 10/20

Une poigne de fer

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