Saga : Archer et Bennett

Tome : 1

Titre français : Hadès (2017)

Titre original : Hades (2014)

Auteure : Candice Fox (Australie)

Traducteur : Isabelle Troin

Langue : française

Edition : Michel Lafon

Résumé : Sydney, années 1990.
Hadès règne sur une décharge, un univers de sculptures étranges, où des hommes viennent solliciter son aide pour faire disparaître des corps. Un soir, on lui amène deux jeunes enfants rescapés d'un cambriolage qui a mal tourné. Il s'apprête à les tuer mais leur regard froid le pousse à les adopter. Il les baptise Eden et Eric. Au fil des années, il va tout leur apprendre, dont son savoir-faire si particulier.
Sydney, de nos jours.
Frank Benett rejoint la brigade criminelle et fait la connaissance d'Eden, sa nouvelle coéquipière, sous l'œil malveillant de son frère et collègue Eric. Leur première enquête débute immédiatement : des corps démembrés auxquels il manque des organes ont été découverts dans une marina. Frank et Eden mettent au jour un trafic, grâce à une liste officieuse de demandeurs.
Quand une jeune femme réussit à échapper au tueur et que d'autres corps sont retrouvés dans la maison où elle était séquestrée, la traque commence.
Mais Frank a de sérieux doutes sur Eden et Eric. À quoi correspond la liste de noms d'hommes disparus qu'il a trouvée chez Eden ? Pourquoi a-t-elle une photo d'Hadès, la légende du crime ?
Frank a mis le doigt dans un engrenage malsain et dangereux dont il va bientôt comprendre toute l'ampleur...

Mon avis :

Ce roman m'a attirée par sa couverture, je l'ai pris à la bibliothèque dès que j'ai vu qu'il était disponible. Au final, c'est une lecture mitigée.

D'abord, le résumé qui est censé nous donner envie et rendre la lecture mystérieuse, fait tout le contraire, il nous dévoile tout ou presque. Et si on avait toujours pas compris, la couverture nous donne un sacré coup de pouce. Et pour ceux qui n'ont pas pris la peine de lire la 4ème de couverture, le récit est très suggestif dès les premières pages. Voilà déjà ce manque de surprise est un mauvais départ pour le récit.

Ensuite : je n'ai pas du tout accroché avec les personnages. Ils sont antipathiques, surtout Eric et sa sœur, qui ont l'air de se foutre de tout, même des victimes qu'ils croisent dans leur travail. Je me demande s'ils ont déjà fait quelque chose de positif pour eux-mêmes, parce que finalement leur choix de carrière n'est pas réellement un choix. Et puis, on a le narrateur qui n'est pas non plus un représentant exemplaire de la loi. Lui au moins ressent des émotions, mais il a l'air blasé par la vie. Il s'améliore un peu au fil des pages, mais vu le dénouement de l'enquête, je crois qu'il va régresser. Parmi ces flics inexpressifs ou au contraire violents, et les suspects, qui sont plus exécrables les uns que les autres, Martina est le seul petit espoir. Les sentiments qui ont rejaillis de cette lecture sont pour elles principalement. Et que dire de Hadès ? En fait, aussi bizarre soit-il, je ne l'ai pas détesté, peut-être même que je l'ai très légèrement apprécié par moments. Mais je dois dire que je m'attendais à un rôle et une présence plus importante, puisque le roman porte son nom.

Alors pourquoi n'ai-je pas abandonné ce roman ? Pour Martina, pour connaître son sort, je ne pouvais pas la laisser seule dans cette situation, peu importe l'issue, il fallait que je l'accompagne. Et pour l'enquête. Je voulais savoir le fin mot de l'histoire. Pour être arrivée au bout du livre, je peux dire que c'est une histoire banale. C'est dommage, elle aurait vraiment pu être originale si certains éléments avaient été mieux abordés. Malgré tout, on a deux rebondissements intéressants et inattendus. Je préviens aussi que quelques passages peuvent choquer.

En bref, c'est une déception, mais ça se lit relativement bien. Je ne pense pas que je lirai la suite.

Lu dans le cadre du challenge # 67

Note : 13/20