Titre français : La librairie des ombres (2010)

Titre original : La Libri de Luca (2007)

Auteur : Mikkel Birkegaard (Danemark)

Traducteur : Inès Jorgensen

Langue : française

Edition : 10/18

Résumé : Nichée au coeur de Copenhague se trouve une vieille librairie au nom italien: Libri di Luca. Son propriétaire, Luca Campelli, vient de mourir de manière très abrupte et pour le moins... étrange. C'est Jon, son fils, avec qui il a rompu tout contact depuis 20 ans, qui hérite du magasin. Entraîné malgré lui dans l'histoire familiale, Jon découvre bientôt que cette librairie renferme un secret fabuleux. Son père était en fait à la tête d'une société de "lettore", des personnes dotées d'un pouvoir exceptionnel leur permettant d'influencer la lecture des autres, de créer des mondes merveilleux, de donner naissance à des histoires extraordinaires... mais aussi de manipuler jusqu'au meurtre. Plus Jon avance dans ses recherches, plus il se persuade que la mort de son père n'a rien de naturel. Dissimule-t-elle une lutte de pouvoirs au sein de cette société secrète? Y a-t-il un traître parmi ses membres? Quelqu'un cherche-t-il à s'emparer de leur don incroyable? Afin de rassembler les morceaux épars de son passé et retrouver les assassins de son père, Jon se lance dans une quête acharnée qui va se révéler risquée... Et si Luca l'avait volontairement écarté de cette société aussi mystérieuse qu'inquiétante, où les livres ont le pouvoir de changer le cours de la vie ?

Mon avis : 

J'ai trouvé ce livre pour mon challenge littérature des pays du froid. Le résumé m'a plu, et malgré des critiques moyennes, j'ai pris le livre. Je classe ce livre dans policier, parce que sur tous les sites il est dans cette section, mais je ne trouve pas que ce soit le genre approprié.

Tout d'abord, en regardant la couverture de près, on constate qu'il s'agit d'un livre. Mais ça, je ne m'en suis aperçue que plus tard. Personnellement, je vois un cercueil. Mais bon, c'est pas très important.

L'histoire se déroule principalement à Copenhague. Au début, j'ai trouvé le récit un peu étrange, mais au fil des pages j'étais de plus en plus attachée à l'histoire. L'intrigue me tenait et j'avais toujours envie d'en savoir plus. Notre protagoniste, Jon hérite d'une librairie à la mort de son père qu'il n'avait pas vu depuis 15 ans. Au fil de l'enquête sur ce décès tragique, il va apprendre des choses surprenantes sur certaines personnes qui ont des pouvoirs via la lecture. Il va lui-même se révéler apte à pratiquer une certaine influence sur les autres, rien qu'en lisant.

J'aime bien tous les personnages, surtout nos deux héros : Jon et Katherina. Je trouvais Muhammed pas très sérieux quand on l'a rencontré, mais finalement, il est gentil et compréhensif. C'est plus qu'un client pour son avocat. A part Paw, j'ai pas trop aimé sa personnalité.

Un début assez mystérieux. Je trouve que le suspense est bien gardé, jusqu'à un certain point. J'avais pas mal d'hypothèses, cependant aucune n'était la bonne quand j'ai découvert la vérité. Au trois-quart du livre, j'ai eu une petite baisse d'intérêt pendant 2-3 chapitres, mais mon attention est vite revenue.

Un truc qui m'a dérangée au début, c'est que c'était toujours écrit Jon fait ci, Jon fait ça, Jon machin … Il y avait tout le temps écrit son prénom, un peu comme une anaphore. La périphrase est venue plus tard pour désigner les personnages autrement que par leur prénom.

Le dénouement était grandiose, j'ai vraiment adoré la “bataille” finale, les descriptions étaient vraiment précises, j'étais plongée dedans. Peut-être seulement déçue par le chapitre de fin, j'aurais apprécié un chapitre de plus pour décrire leur vie après toutes ces péripéties.

Dans l'ensemble, très bonne surprise, une excellente lecture, un vrai coup de cœur. Je ne m'attendais pas à aimer autant.

Lu dans le cadre des challenges # 4, # 5 et # 6

Note : 17/20