Titre français : La planète des singes (1963)

Auteur : Pierre Boulle (France)

Langue : française

Edition : Pocket

Résumé : Au XXXe millénaire, un couple, Jinn et Phyllis, parcourent le cosmos. Lors d'un voyage, ils aperçoivent une... bouteille dérivant dans l'espace. Elle contient le manuscrit d'un explorateur qui a découvert une planète dont les singes sont l'espèce dominante et où les êtres humains sont chassés comme du gibier et réduits à l'état d'animaux de laboratoires. Paradoxe que Boulle exploite tout au long du récit, à la manière d'un conte philosophique, pour observer les travers de nos sociétés.

Mon avis : 

J'avais envie de le lire depuis un petit moment, et ces derniers temps, on m'a pas mal dit qu'il valait le coup et qu'il était beaucoup mieux que les films. Je n'ai jamais vu les films, mais pour le coup, maintenant ça m'intéresse.

J'ai adoré cette idée inversée de l'être supérieur. J'ai trouvé le récit et la façon dont s'est écrit et raconté passionnants, ça pousse à la réflexion. D'autant que quelques jours avant ma lecture, je suis allée faire un tour au zoo, et en voyant certains animaux, ça me faisait vraiment de la peine de les voir enfermés à tourner en rond dans leur enclos. La théorie, l'explication de la prise du pouvoir par les singes étaient intéressantes, ainsi que les caractéristiques de l'espèce humaine à l'état sauvage.

A propos des personnages, j'ai beaucoup apprécié Zira, elle est intelligente, perspicace, gentille et compatissante. J'ai bien aimé le protagoniste aussi, ses efforts pour se faire reconnaître et pour aider les autres membres de son espèce, cependant je le trouvais parfois un peu trop présomptueux encore une fois par rapport à ses semblables, un peu trop orgueilleux par moments. J'ai bien aimé Nova, et je la soutenais dans ses efforts pour satisfaire Ulysse.

Le dénouement est génial, la chute est parfaite, je l'avais sentie venir quelques pages avant le point final.

Par contre, je ne vois pas bien le rapport entre l'histoire et la couverture de cette édition, que je n'aime pas trop d'ailleurs.

Lu dans le cadre du challenge # 8

Note : 19/20