Titre français : La tresse (2017)

Auteure : Laëtitia Colombani (France)

Langue : française

Edition : Grasset

Résumé : Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier, Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de solidarité.

Mon avis : 

Ce roman fait beaucoup parler de lui depuis quelque temps, en bien majoritairement. J'étais donc curieuse et j'avais placé beaucoup d'attentes dans cette lecture qui n'ont malheureusement pas été remplies.

On suit l'histoire de trois femmes différentes, n'ayant a priori aucun lien entre elles. Giula est en Italie et doit sauver l'entreprise de son père ; Smita est intouchable en Inde et est prête à tout pour que sa fille ait une vie meilleure que la sienne ; Sarah est avocate dans un grand cabinet canadien et vient d'apprendre qu'elle est malade.

Vu comme ça, c'est vraiment dur d'imaginer un quelconque événement ou caractéristique pouvant les relier. De ce côté, c'est un point positif du livre, car je n'ai compris qu'à la dernière minute ce fameux lien, que j'ai trouvé très original et qui en fait clôt le roman. Ce qui m'a fortement déplu, car si l'histoire de Giula est réellement terminée, celles de Sarah et Smita ne font à mon sens que commencer ; le récit s'arrête avant d'avoir fini de nous raconter leur histoire. Elles ont des plans certes, mais rien de concret. Et surtout, on n'en connaît pas le dénouement.

A propos des personnages, j'ai beaucoup aimé Giula. A première vue, elle a l'air d'une personne simple, sur les traces de sa famille. Mais elle est courageuse et tient absolument à sauver l'entreprise ; non seulement pour l'entreprise elle-même et ce qu'elle représente, mais aussi pour les employées avec qui elle s'est liée d'amitié. Il est vrai que le côté humain est vraiment mis en avant pour chacune des femmes, mais je n'ai pas trop accroché avec Sarah. Je la trouve arrogante et assez égoïste, au début. Quant à Smita, je l'ai bien aimé, mais très franchement il ne se passe quasiment rien de son côté, c'est assez ennuyeux.

Malgré tout, j'ai apprécié la plume et surtout les thèmes abordés par l'auteure : la maladie, les conditions de vie humaines dans certains pays, la tradition versus la modernité. Les réfléxions sont intéressantes à lire et nous font réfléchir sur des sujets auxquels on ne pense pas tant qu'on n'a pas été touché nous-mêmes.

Etant donné les critiques, je m'attendais à une bombe littéraire et on en est assez loin. Moi qui suis sensible, ces histoires m'ont à peine effleurée. En ce qui me concerne, le roman est inachevé.

Lu dans le cadre du challenge # 2

Note : 14/20