Saga : Les lutins urbains

Tome : 5

Titre français : Korrigans et Grosse Galette (2018)

Auteur : Renaud Marhic (France)

Langue : française

Edition : P'tit Louis

Résumé : Les Lutins Urbains débarquent en Bretagne ! Chassés de la Grosse Cité par la sinistre Brigade de Répression de l’Onirisme, nos amis viennent demander l’aide des Korrigans, leurs cousins bretons.
Grâce au Professeur Le Brac – lutinologue à Carnac – la bande à bonnet découvre bientôt l’existence d’un talisman capable de mettre en échec ses adversaires. Son nom : la “Grosse Galette”…
Pourchassés de toute part, lutins urbains et bretons se mettent en quête de l’objet magique. Au cœur de la Bretagne mystérieuse, leur route ne tarde pas à croiser celle d’un jeune policier en vacances : Gustave Flicman… qui n’est pas près d’oublier son séjour au pays des Korrigans !

Je remercie l'auteur pour ce service presse.

Mon avis :

Depuis la sortie du premier livre, j'ai vu défiler les tomes avec curiosité, mais sans jamais sauter le pas. Alors quand l'auteur m'a contactée pour me proposer un SP sur le dernier sorti, j'ai accepté.

L'université d'Onirie qui accueille les lutins a été prise d'assaut et les occupants se sont carapatés in extremis après avoir combattu de leur mieux. Ils se réfugient en Bretagne, où se trouve également Gustave, un policier qui a déjà eu affaire à eux.

Il n'est pas nécessaire de lire les tomes précédents pour comprendre l'histoire. Cela dit, je pense que ça aurait pu m'éclairer sur certains points, certes pas indispensables à la compréhension de l'histoire, néanmoins je me suis posé quelques questions. Ca a peut-être rajouté un petit point négatif au fait que je n'ai pas totalement accroché à l'histoire. Ce n'était pas mauvais en soi et je ne me suis pas ennuyée, simplement je pense que c'était trop jeunesse pour moi. C'est toujours le risque quand je lis de la littérature visant un public enfant. Etant donné le titre, j'attendais un rôle plus important des lutins. Finalement, ils sont présents à chaque étape certes, et on suit leur mouvement, mais ce sont les humains qui font l'histoire.

Pour autant, j'ai trouvé que c'était amusant, les lutins parlent en rimes et sont intenables. Un rien les fait partir dans une direction, ce qui donne à l'intrigue un côté improbable. Ils captent un mot parmi d'autres sans raisonnement particulier, et c'est l'effervescence. D'ailleurs, on ne sait absolument pas où on va, à peine les lutins comprennent-ils pourquoi ils agissent comme cela. Et la fin prouve et justifie ce sentiment d'ignorance. Ce n'est pas une critique négative, j'ai trouvé cela marrant au final. Quand on comprend enfin l'explication à tout ce remue-ménage, on se dit que ces petits bonshommes démarrent au quart de tour.

Comme Gustave, je me suis laissé entraînée dans la mêlée sans tout comprendre, mais cela m'a offert un petit moment de détente.

Note : 13/20