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Les sandales de Rama
Titre français : Les sandales de Rama (2014)
Auteur : Tristan Koëgel (France)
Langue : française
Edition : Didier jeunesse
Résumé : Upendra, un jeune népalais, rêve de devenir guide de haute montagne comme son père. Mais pour l’instant, il vend des barbes à papa dans les rues de Katmandou avec son meilleur ami et son singe malicieux. Lors d’une course au souk, Upendra tombe amoureux de Satiya, une ancienne Kumari, considérée comme une déesse vivante de sa naissance à sa puberté. Envers et contre tout, le jeune garçon va approcher Satiya sans se douter que sa vie s’en trouvera bouleversée à tout jamais.
Mon avis :
J'ai découvert ce livre à la médiathèque il y a déjà presque deux ans. C'est le titre et la couverture qui m'avaient attirée. Je ne saurais vous dire pourquoi j'ai attendu tout ce temps pour finalement l'emprunter, mais je suis contente de l'avoir enfin fait.
Pour l'instant, Upendra vend des barbes à papa aux touristes des temples, mais il a de plus grands projets pour l'avenir. Sa rencontre avec Satiya, l'ancienne Kumari (incarnation vivante d'une déesse) va changer sa vie.
J'ai beaucoup aimé les personnages, le protagoniste avant tout, mais également sa famille et son ami Arjun, sans oublier Hanuman. Finalement, c'est Satiya avec qui j'ai le moins accroché. Upendra est un jeune garçon qui a à cœur d'apprendre de nouvelles choses et d'en faire profiter les autres ; même si le but final est de gagner plus d'argent, on sent qu'il y prend plaisir. Et quand tout ce en quoi il croyait s'écroule, il se retrouve en pleine confusion.
Le style de l'auteur m'a beaucoup plu, on est totalement et facilement immergés dans la culture népalaise, pays que je connais très peu pour ne pas dire pas du tout ; et bien que certains points soient semblables à l'Inde, j'ai appris de nouvelles choses, et j'ai pris grand plaisir à découvrir le Népal à travers ce petit roman. La deuxième partie est bien plus intéressante que la première, qui met les choses en place, c'est le contexte qui mène inévitablement à la seconde partie. Ce n'est pas qu'on s'ennuie au début, parce que les événements s'enchaînent et l'auteur pose les personnalités de ses personnages. Mais le plus important a lieu dans la seconde partie. Arrivé au bout, on pourrait facilement se dire « tout ça pour ça », néanmoins ce pèlerinage dans les coins les plus reculés du pays est indispensable pour en tirer cette conclusion. C'est cette étape qui confère au roman la beauté qui en ressort, le chemin parcouru pour découvrir qui l'on est vraiment, la quête de soi.
Un point sur la situation politique et sur la période où se déroule le roman aurait été le bienvenue, car j'ai dû faire quelques recherches à côté.
J'ai donc passé un bon moment avec ce livre.
Lu dans le cadre des challenges # 33, et # 48
Note : 16/20
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Commentaires
J'en avais déjà entendu parler, de façon positive
Oui, c'est un petit roman vraiment sympathique qui se lit vite.