Titre français : Marche ou crève (1989)

Titre original : The long walk (1979)

Auteur : Stephen King (Etats-Unis)

Traducteur : France-Marie Watkins

Langue : française

Edition : Le livre de poche

Résumé : Garraty, un jeune adolescent natif du Maine, va concourir pour " La Longue Marche ", une compétition qui compte cent participants. Cet événement est très attendu. Il sera retransmis à la télévision, suivi par des milliers de personnes. Mais ce n'est pas une marche comme les autres, plutôt un jeu sans foi ni loi... Garraty a tout intérêt à gagner. Le contraire pourrait lui coûter cher. Très cher...

Mon avis :

Après des mois d'attente (certaines personnes ne respectent pas du tout les délais d'emprunt), j'ai enfin pu lire en trois jours mon premier Stephen King. J'en ressors plutôt satisfaite.

Etant donné le point de vue de la narration, ce n'est pas bien compliqué de comprendre qui « gagnera » cette marche. Cependant, j'ai adoré suivre l'évolution de la marche, les groupes qui se forment, les conversations, manger, dormir, sans oublier les besoins naturels. Le style de l'auteur est absolument captivant et malgré l'horreur, il m'a été impossible de m'arrêter. Très franchement, je me suis demandé si c'était vraiment possible de marcher autant non-stop. Le pire c'était que des relations s'étaient créées, mais qu'ils ne pouvaient pas faire grand chose les uns pour les autres, ou bien à leurs risques et périls.

Le gros point négatif de ce roman, c'est le cadre, le contexte politique est absent. Pourquoi cette marche existe-t-elle ? Pourquoi laisserait-on faire une horreur pareille ? Je me suis posé beaucoup de questions, je pensais obtenir des réponses au fur et à mesure, malheureusement, cela n'a pas été le cas. C'est vraiment dommage, ça nous aurait permis de mieux comprendre. Même les participants ne savent pas vraiment pourquoi ils se sont engagés. Et je ne suis pas sûre d'avoir bien saisi ce qui est arrivé au père de Ray. Quant à la fin : petite déception aussi.

En bref : une marche captivante en elle-même, mais un manque de contexte indéniable.

Lu dans le cadre du challenge # 48

Note : 16/20