• S'enfuir : Récit d'un otage

    S'enfuir : Récit d'un otageTitre français : S'enfuir : Récit d'un otage (2016)

    Scénariste : Guy Delisle (Canada)

    Dessinateur : Guy Delisle (Canada)

    Langue : française

    Edition : Dargaud

    Résumé : En 1997, alors qu'il est responsable d'une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l'a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité – un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d'un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ?

     

    Mon avis :

    Un roman graphique qui m'a donné envie pour son originalité et son témoignage. J'avais déjà lu une histoire d'otage, mais c'était sous forme de roman fictif. Ici, la véracité du récit change la façon dont on ressent le livre.

    Christophe est en mission humanitaire depuis très peu de temps, quand il se fait kidnapper.

    Déjà, vu les circonstances, on peut dire qu'il n'a pas eu de chance. Je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, peut-être de la violence, mais ce n'est pas du tout le cas. En fait, il ne faut pas s'attendre à de l'action, à part la fin qui m'a donné des palpitations. Cette histoire se concentre sur le ressenti de l'otage sur sa condition, donc ce qui est vraiment important c'est l'évolution de ses pensées et comment il tient le coup. On rentre dans une routine, tous les jours il se passe la même chose et on se demande bien quand ça va finir par bouger. De temps en temps, les ravisseurs agissent différemment, mais c'est surtout leur comportement au début qui m'a surprise. Malgré le côté très sérieux et un peu dramatique quand même, des passages m'ont fait rire et sourire. Pour en revenir à la fin, tout s'accélère d'un coup et les battements de mon cœur se sont calés sur ce rythme jusqu'à ce que je sois sûre qu'il était en sécurité.

    Le dessin manque peut-être un peu de détails, mais ça m'a plu, même si les couleurs sont fades. Mais bon, vu le sujet, trop de couleurs aurait été inapproprié.

    Je pense que le format bande-dessinée est beaucoup mieux qu'un roman, parce que comme cela on ne se perd pas dans les descriptions ou autre, on suit les pensées de la personne et ça suffit à nous toucher.

    J'ai donc beaucoup aimé ce roman graphique et l'auteur nous laisse un petit épilogue qui nous raconte brièvement ce qu'a fait Christophe après cette horrible expérience.

     

    Lu dans le cadre des challenges # 42 et # 53

    Note : 18/20

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