• La Cité des Insoumis

    La Cité des InsoumisTitre français : La Cité des Insoumis (2022)

    Auteure : Charlie Eriksen (France)

    Edition : Haro

    Résumé : Luxiel est en ébullition. La guerre civile opposant fidèles du culte dualiste et partisans du progrès menace d'éclater à tout moment. Au cœur de la ville, les alliances se font et se défont, les adversaires d'hier sont les alliés de demain. Un jeu dans lequel Dragan prend plaisir à évoluer, lui qui semble avoir toujours un coup d’avance.
    Alors lorsqu’il invite Maël à rejoindre son équipe, se doute-t-il des multiples conséquences de l'enrôlement de cet aristocrate déchu au tempérament de feu ?
    Pour la troupe des Lézards, l'heure est venue de choisir quel camp rejoindre dans la lutte à venir. Ensemble, réussiront-ils à vaincre leurs nombreux adversaires et à se faire une place au cœur de la Cité des insoumis ?
    Une chose est sûre : dans le milieu de la pègre, mieux vaut garder ses amis près de soi, et ses ennemis plus près encore...

    Je remercie les éditions Haro pour ce service presse.

    Mon avis : 

    Pour une fois, je suis allée voir au-delà de la couverture, puisque c'est le résumé qui m'a fortement intriguée.

    A Luxiel, Dragan et sa troupe ont réussi à se faire une place parmi la pègre locale et vivent au jour le jour. La situation s'envenime en ville, et Dragan doit jongler aussi avec l'intégration d'un nouveau membre.

    Ces circonstances politiques indiquées dans le résumé ne m'ont pas paru flagrantes. Au début, ces tensions sont inexistantes ou plutôt invisibles. C'est vraiment au moment du tournoi des clés que l'atmosphère tendue commence à se ressentir. A partir de ce moment, tout s'accélère, la rébellion se répand comme une traînée poudre, montant crescendo jusqu'à la confrontation, jusqu'à l'implosion. Tout se passe dans la même cité, rien ne semble déborder de ce cadre. Je regrette ce manque, parce que le contexte dans son ensemble n'est déjà pas facile à saisir, c'est un peu confus. Pour cause, de nombreux éléments nous échappent et prennent sens au fur et à mesure, tout s'éclaire vraiment à la fin.

    Selon moi, la partie préalable à ce déclic concerne surtout les personnages et les affaires internes à leur groupe et leurs interactions avec leurs vis-à-vis criminels. Tout est fait dans la subtilité, on sait que Dragan a beaucoup de secrets et tait ses intentions réelles à ses acolytes, ceux-ci n'arrêtent de lui reprocher. Ca m'a dérangée parce que je ne comprenais pas les enjeux. Les indices sont disséminés avec parcimonie. Un aspect positif ressort quand même de cette approche : l'évolution de la relation sentimentale, très en retrait, elle est abordée tout en finesse. Et pourtant elle joue un rôle non négligeable dans le récit.

    Et puis il y a Gaia, une artiste un peu légendaire, dont on ignore tout. L'aspect artistique et culturel, au fort impact politique malgré tout, m'a beaucoup plu. Cela relève même légèrement d'un caractère théologique. Ses œuvres sont inspirantes et percutantes. Cependant, le mystère autour de son identité est trop mystique, on n'obtient pas toutes les réponses.

    L'aventure se déroule dans un décor moyenâgeux, d'autant plus frappant que l'on découvre l'autre ville uniquement en totale contradiction avec Luxiel, par les critiques qui en sont faites. Un ton de Steam punk très léger plane sur l'univers.

    Une lecture intéressante et une intrigue bien ficelée, mais dont je me suis sentie écartée. Je n'étais pas assez impliquée dans l'histoire pour vraiment en profiter. Cela dit, la particularité de Dragan est très originale.

     

    Lu dans le cadre des challenges # 131 et # 141

    15/20

    La Cité des InsoumisNoël à Cape Town

     


  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :