Titre français : Le joueur d'échecs (1944)

Titre original : Schachnovelle (1943)

Auteur : Stefan Zweig (Autriche)

Traducteurs : Isabelle Hausser, Brigitte Vergne-Cain et Gérard Rudent

Langue : française

Edition : Le livre de poche

Résumé : "Prisonnier des nazis, Monsieur B., en dérobant un manuel d'échecs, a pu, à travers ce qui est devenu littéralement une folle passion, découvrir le moyen d'échapper à ses bourreaux. Libéré, il se retrouve plus tard sur un bateau où il est amené à disputer une ultime partie contre le champion Czentovic. Une partie à la fois envoûtante et dérisoire... Quand ce texte paraît à Stockholm en 1943, Stefan Zweig, désespéré par la montée et les victoires du nazisme, s'est donné la mort l'année précédente au Brésil, en compagnie de sa femme. La catastrophe des années quarante lui apparaissait comme la négation de tout son travail d'homme et d'écrivain. Le joueur d'échecs est une confession à peine déguisée de cette désespérance."

Attention risque de spoiler

Mon avis : 

J'ai lu ce livre sur conseil d'une autre lectrice.

Il s'agit une fois de plus d'une confidence à un inconnu, mais pas pour les mêmes raisons. Tout comme le premier livre de cet auteur que j'ai lu, j'ai apprécié les métaphores et les descriptions, même si elles sont moins présentes dans ce récit. L'histoire est poignante, on ne pense pas généralement à ce genre de torture, et pourtant, la solitude la plus totale sans rien d'autre que ses propres pensées doit être horrible, comme si bien décrit par Stefan Zweig. J'ai été ravie du dénouement, j'avais peur que ça ne finisse mal encore. A propos du champion d'échecs, pas grand chose à dire, il se comporte étrangement quand même.

Je me demande pour quelle raison certains personnages de ses livres n'ont pas de nom entier, juste une lettre. Comme si en donnant leur vrai nom, il ait peur qu'on ne les reconnaisse.

Ca a été une bonne lecture et je n'ai pas été déçue, l'auteur a une belle plume, ça se lit sans diffuclté. Mais j'ai davantage aimé Vingt-quatre heures de la vie d'une femme.

Lu dans le cadre des challenges # 6 et # 8

Note : 16/20