• Les Mystères fantastiques de Paris, tome 1

    Les Mystères fantastiques de Paris, tome 1Saga : Les Mystères fantastiques de Paris

    Tome : 1

    Titre français : Le Mystère du mangeur d'âmes (2020)

    Auteurs : Thomas Andrew et Sebastian Bernadotte (France)

    Langue : française

    Edition : Juno Publishing

    Résumé : 1889. Paris, la Ville Lumière et ses avenues arborées, ses boutiques raffinées, ses mondanités somptueuses, son effervescence urbaine mais aussi sa criminalité surnaturelle sur laquelle l’I.S.F veille, avec, à son commandement, Louise de Stalles et Paul Deschannelles. L’une est un succube aristocrate, au caractère bien trempé, qui dévore la vie à pleine dents. Le second est un nécromancien dandy qui tourne de l’œil dès qu’il croise un cadavre. Leurs points communs ? Le danger, le mystère et leur amour pour la gent masculine.
    Lorsqu’une série d’homicides s’abat sur la Capitale à quelques jours de l’inauguration de l’Exposition Universelle, les deux enquêteurs se démènent et remuent ciel et terre pour dénicher ce maudit mangeur d’âme, quitte à se frotter, d’un peu trop près, à leurs ennemis et à réveiller, bien malgré eux, de vieux démons enfouis.

    Je remercie les éditions Juno Publishing pour ce service presse.

    Mon avis :

    Les romans historiques gays ne sont pas nombreux, alors quand il y en a, je me les note tout de suite. Cela dit, je tiens à préciser que ici l'enquête fantastique prévaut sur la romance.

    Des corps de femmes vidés de leur sang et de leur âme sont retrouvés. Louise et Paul, les deux agents de l'ISF de Paris, mènent l'enquête.

    J'ai mis quelques chapitres avant d'entrer dans l'histoire elle-même et de comprendre où on allait. Cependant, l'univers historique est posé d'entrée de jeu, notamment grâce au vocabulaire utilisé, et rapidement, je me suis sentie intégrée dans le décor de Paris en 1889 avec l'ouverture imminente de l'exposition universelle. Sans compter les descriptions des lieux, mais surtout de la mode de l'époque, nos compères étant des collectionneurs invétérés de chapeaux, cannes et robes en tout genre.

    Pour autant cette peinture du cadre historique est parfaitement équilibrée avec l'intrigue. Comme dit plus haut, l'enquête met un peu de temps à se lancer. Comme les enquêteurs, j'étais un peu dans le brouillard, ne comprenant pas trop où cela nous menait. Je me suis donc d'abord accroché aux personnages et à la dimension fantastique. Un point n'est pas complètement clair : les humains sont-ils au courant de l'existence du surnaturel ? Je pense que oui, mais pas certaine.

    Le duo d'enquêteurs forment une drôle d'amitié, aux caractères contraires. En effet, la franchise de Louise s'oppose à la mesure de Paul. Elle garde son sang-froid devant chaque situation tout en continuant à distiller ses piques embarrassantes. Je la trouve amusante tout en étant parfois dans l'excès. Paul n'est pas sans ressources malgré tout, ni face à son amie ni devant ses adversaires, ni en présence de ses (ex-)amants.

    Le récit entremêle bien travail et vie privée, avec une juste dose de chacun. Bien que quelques interrogations subsistent sur le système de l'ISF, l'investigation est de plus en plus prenante au fil des découvertes et des indices. Néanmoins, les protagonistes ont mis du temps à enclencher certaines déductions alors qu'elles m'avaient paru flagrantes.

    Une découverte bien agréable et la fin promet encore de belles aventures.

     

    Lu dans le cadre du challenge # 100

    Note : 15/20

    De la même saga :

    Tome 2 : Le Mystère des statues hurlantes


  • Commentaires

    1
    Mercredi 8 Avril 2020 à 20:03
    Audrey

    Je pense n'avoir jamais lu de romans historiques gays alors ce titre m'intrigue d'autant que je suis fan d'enquêtes :) J'aime aussi beaucoup les livres se déroulant au moment de l'exposition universelle de Paris, cela apporte souvent beaucoup de charme à l'intrigue. Quant à la couverture, elle est sublime !

    Merci pour la découverte :)

      • Jeudi 9 Avril 2020 à 20:18

        Oui, la couverture est sympa. D'habitude, je n'aime pas trop quand les personnages ont une tête parce que je les imagine différemment, mais cette fois, je me suis calquée sur la couverture.

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