• Les vies de papier

    Les vies de papierTitre français : Les vies de papier (2016)

    Titre original : An Unnecessary Woman (2013)

    Auteur : Rabih Alameddine (Liban)

    Traducteur : Nicolas Richard

    Langue : française

    Edition : Les escales

    Résumé : Aaliya Saleh, « dame âgée » de Beyrouth, est une anomalie. Divorcée, sans enfant, non croyante, elle s’est toujours rebellée contre les diktats de la société. Sa passion dans la vie, sa raison de vivre même, est la littérature. À tel point que, chaque année, elle traduit un de ses romans préférés en arabe avant de le ranger dans un tiroir. Les quelque trente-sept livres traduits par Aaliya au cours de sa vie n’ont donc jamais été lus par qui que ce soit. Ce portrait d’une femme solitaire en pleine crise existentielle oscille sans cesse entre passé et présent dans un Beyrouth en constante mutation. Tandis qu’elle essaye de maîtriser son corps vieillissant et la spontanéité de ses émotions, Aaliya doit faire face à une catastrophe inimaginable qui menace de faire voler sa vie en éclats.

    Mon avis :

    J'ai beaucoup entendu parler de ce livre avec des avis mitigés. Mais l'auteur étant originaire du Liban, j'avais quand même envie de le découvrir.

    Aaliya a 72 ans, elle vit seule dans un appartement rempli de livres. Ancienne libraire, elle passe son temps entre lecture et traduction.

    Malheureusement, pour moi c'est également une lecture mitigée. Le personnage d'Aaliya n'a pas réussi à me toucher. C'est vrai que c'est une femme totalement différente des autres Libanaises, qui ne correspond pas aux codes. Après le départ de son mari, elle est restée à vivre seule. Ses contacts avec sa famille sont rares et généralement conflictuels. Elle n'est pas très sociable. Elle n'a eu que deux amis qui sont tous les deux absents de sa vie maintenant. On fait tout un mystère autour de Hannah, mais quand on apprend la vérité, je me suis demandé ce que c'était censé apporter à l'histoire. Ahmad m'a semblé plus intéressant. Ses voisines font un peu cliché, mais elles sont sympathiques et ont le mérite de sortir un peu Aaliya de son univers.

    Le style est simple et agréable, mais en fait j'ai trouvé que ce n'était pas en adéquation avec l'histoire qu'il raconte. J'ai ressenti comme un décalage entre les deux, je ne sais pas trop comment l'expliquer. L'intrigue, c'est simplement la vie d'Aaliya avec des flash-back pour comprendre comment elle en est arrivée là. Mais lorsque j'ai atteint le bout du livre, je n'ai pas compris le but, même si l'espoir était présent. Pour aborder le côté positif quand même, c'est le genre de livres qui nous pousse à découvrir de nouveaux auteurs, à se sensibiliser à l'art en général. L'auteur nous transmet sa passion, c'est un éloge à la littérature et à la traduction, à la culture. Et puis c'était agréable de déambuler dans une ville que je ne connais pas.

    C'est une escale plutôt ratée bien que certains éléments du livre restent intéressants.

      

    Lu dans le cadre des challenges # 73# 74 et # 80

    Note : 12/20

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