Titre français : Quelqu'un qu'on aime (2014)

Auteure : Séverine Vidal (France)

Langue : française

Edition : Sarbacane

Résumé : Matt et son grand-père Gary partent à la poursuite des souvenirs sur les routes de l'Ouest américain.
Embarquez dans un road trip pour partager les destins d'une véritable "famille de route".
Des histoires atypiques, des personnages terriblement attachants, des générations qui se croisent...
... pour un roman bouleversant.

Mon avis : 

Une des bibliothécaires et d'autres lectrices avaient dit grand bien de ce roman, alors en le voyant dans le rayon je l'ai pris sans plus réfléchir.

Matt a prévu de partie en voyage avec son grand-père pour réveiller des souvenirs. Le temps et la vie étant plein d'imprévus, ils partiront finalement à trois, et feront des rencontres inattendues.

Les personnages sont sympathiques, mais je trouve qu'ils ne sont pas assez approfondis, qu'on ne voit que la partie visible de l'iceberg. C'est bien dommage, parce que au fur et à mesure de ma lecture, le récit me faisait miroiter quelque chose qui n'est jamais arrivé.

Un petit livre qui se lit relativement vite et bien, les pages se tournent toutes seules ; un road-trip qui promet dépaysement spatial et temporel. J'ai bien accroché à la première moitié, les relations humaines sont mises en avant, et j'ai trouvé cela touchant. Le petit mystère autour de Luke m'a vraiment intriguée, finalement une de mes hypothèses était juste. Cependant, dans la seconde partie, j'attendais des réponses que je n'ai pas obtenues, et qui m'ont manqué pour profiter à fond de cette lecture.

Le début du livre m'a rappelé le film Little Miss Sunshine, et la situation de Matt au début m'a fait penser au roman Boys don't cry. Du coup, je n'ai pas pu m'empêcher de comparer, la barre était haute ; résultat à la fin, ça s'est un peu ramassé.

On m'a vanté les mérites de cette lecture et du coup, j'attendais vraiment un truc plus grand, alors forcément je suis un peu déçue. Ceci dit, ça reste une lecture sympathique, surtout pour la jeunesse.

Note : 15/20