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Jésus m'aime
Titre français : Jésus m'aime (2008)
Titre original : Jesus liebt mich (2009)
Auteur : David Safier (Allemagne)
Langue : allemande
Edition : Rowohlt
Résumé : Marie est abonnée aux échecs sentimentaux. Alors qu'elle vient de saboter son premier mariage, elle rencontre un charpentier plein de qualités. Doux, sensible et généreux, Joshua a tout de l'homme idéal. A un détail près : il lui déclare être Jésus. Marie pense tout d'abord avoir une fois de plus affaire à un tordu. Mais il n'est pas donné à tout le monde de marcher sur l'eau...
Mon avis :
J'ai dû rentrer cette lecture dans un challenge pour me décider à la sortir de ma PAL. Ce n'est pas que je n'aime pas l'auteur, au contraire, mais j'ai toujours du mal à commencer des romans en allemand.
Dans la vie de Marie, rien ne va. Elle blesse les autres et elle-même par la même occasion. Et puis un jour, sa route croise celle d'un charpentier qui se dit fils de Dieu.
J'ai trouvé que l'histoire mettait un peu de temps à démarrer, mais au moins cette fois je ne peux pas me plaindre que leur histoire avance trop vite. Et puis, Marie ne peut pas croire qu'il soit vraiment Jésus, ce n'est pas possible ; alors elle rejette tous les signes et retarde encore leur attachement l'un à l'autre. Le personnage de Marie m'a plu, même si elle est têtue et que ses relations avec ses parents sont difficiles. Malgré tout, on voit les progrès qu'elle fait au fil des pages. Et le personnage de Jésus créé par l'auteur est très sympathique aussi. Une personne comme une autre finalement, qui s'énerve parfois, en revanche il a l'air déçu ou étonné quand Marie ne connaît pas un élément de la Bible. Pour les personnages secondaires, on reste dans le cercle fermé de la famille avec le prêtre.
L'intrigue est sympa, ponctuée de quelques apparitions divines. La bataille finale est un peu facile, mais l'explication qui suit est cohérente. Seul le passage de l'hôpital m'a paru un peu hors cadre, sinon j'ai passé un bon moment et c'est drôle. Quant à la fin, j'en attendais une autre, mais c'est comme ça.
Lu en allemand, j'ai eu du mal à me concentrer pour tout comprendre, mais j'ai saisi le plus important, c'est le principal. Et en plus, j'avais la flemme d'ouvrir mon dictionnaire cette fois, peut-être que ça vient du fait que j'ai un peu moins accroché que d'habitude et j'étais pas à fond dans ma lecture.
C'était une lecture divertissante à n'en pas douter, mais ce n'est pas le meilleur roman de David Safier que j'ai lu pour l'instant.
Lu dans le cadre des challenges # 63, # 64 et # 68
Note : 14/20
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